Melbourne: jeu, set et match
Le temps de quelques jours, les projecteurs du monde entier sont braqués sur Melbourne (et pas seulement parcequ'on y a posé le pied). Nadal, Federer, Tsonga, Williams et compagnie y disputent jusqu'à la fin du mois l'Open de tennis. Pour tâter l'ambiance, nous avons fait une halte dans l'antre tennistique de la ville. Sur les courts, ça slice, ça lifte, ça ace, ça smache, ça break, bref, ça joue.
Pour se mettre en appétit, on commence par un petit Djokovic(SER)/Chiudinelli(SUI) dans la Rod Laver Arena qui accueille près de 15 000 spectateurs. Le petit suisse surmotivé remporte la première manche mais le serbe finit par n'en faire qu'une bouchée. Peut-être que si Djokovic avait été bulgare...
Mis en appétit, on sort de l'arène pour savourer d'autres matchs. La française Julie Coin, sous les projecteurs deux jours avant, se défend corps et âme contre une petite boule de muscles italienne, Francesca Schiavone. Un peu plus loin, des supporters polonais encouragent leur idole. Avec le soleil qui tape sur nos tetes, on imagine qu'ils scandent des "vodka-vodka-vodka", avant de réaliser qu'il s'agit de "Polska-Polska-Polska". Plus logique...
Dans les allées, la foule se ballade entre les courts et les stands commerciaux. Le vert et le jaune, couleurs emblématiques de l'Australie, colorent de plus en plus les allées: le match Hewitt(AUS)/Young(USA) commence. Cette fois, l'ambiance est à son comble dans la Rod Laver Arena. Les américains taquinent les australiens. On chante, on crie, on encourage. Le joueur s'incline, le répertoire de ses supporters n'étant pas à la hauteur de celui de ses hôtes. "You're just too good to be true, can't take my eyes off you...lalalalalalaaaaaaala"
Officiellement, notre journée s'achève là. Officieusement, nous nous faufilons dans la Hisense Arena pour un pur moment de chauvinisme: nous voulons encourager Tsonga. Sur le court, Serena Williams est en train de massacrer une petite russe innocente, pesant à peine la moitié de son poids...
Jo-Wilfried Tsonga entre en scène, sous les encouragements des nombreux français. "Alleeeeez Jo !" La marseillaise retentit dans l'arène. L'adversaire du jour: Tylor Dent. La force américaine sort toute sa puissance de frappe avec des services avoisinant les 240 km/h. Le français, plus raffiné, le cuisine à sa sauce avant de n'en faire qu'une bouchée, pour notre plus grand plaisir. Jeu, set et match.
Pour se mettre en appétit, on commence par un petit Djokovic(SER)/Chiudinelli(SUI) dans la Rod Laver Arena qui accueille près de 15 000 spectateurs. Le petit suisse surmotivé remporte la première manche mais le serbe finit par n'en faire qu'une bouchée. Peut-être que si Djokovic avait été bulgare...Mis en appétit, on sort de l'arène pour savourer d'autres matchs. La française Julie Coin, sous les projecteurs deux jours avant, se défend corps et âme contre une petite boule de muscles italienne, Francesca Schiavone. Un peu plus loin, des supporters polonais encouragent leur idole. Avec le soleil qui tape sur nos tetes, on imagine qu'ils scandent des "vodka-vodka-vodka", avant de réaliser qu'il s'agit de "Polska-Polska-Polska". Plus logique...
Dans les allées, la foule se ballade entre les courts et les stands commerciaux. Le vert et le jaune, couleurs emblématiques de l'Australie, colorent de plus en plus les allées: le match Hewitt(AUS)/Young(USA) commence. Cette fois, l'ambiance est à son comble dans la Rod Laver Arena. Les américains taquinent les australiens. On chante, on crie, on encourage. Le joueur s'incline, le répertoire de ses supporters n'étant pas à la hauteur de celui de ses hôtes. "You're just too good to be true, can't take my eyes off you...lalalalalalaaaaaaala"Officiellement, notre journée s'achève là. Officieusement, nous nous faufilons dans la Hisense Arena pour un pur moment de chauvinisme: nous voulons encourager Tsonga. Sur le court, Serena Williams est en train de massacrer une petite russe innocente, pesant à peine la moitié de son poids...
Jo-Wilfried Tsonga entre en scène, sous les encouragements des nombreux français. "Alleeeeez Jo !" La marseillaise retentit dans l'arène. L'adversaire du jour: Tylor Dent. La force américaine sort toute sa puissance de frappe avec des services avoisinant les 240 km/h. Le français, plus raffiné, le cuisine à sa sauce avant de n'en faire qu'une bouchée, pour notre plus grand plaisir. Jeu, set et match.